Croyanceque tout objet à une âme; SENTIMENT. 9 lettres. état d'âme; Vague idée; SPIRITUEL. 9 lettres. Qui relève de l'âme et de la conscience; Fin et drôle; GENEROSITE. 10 lettres. Grandeur d'âme; Esprit de noël; Sentiment qui a du coeur; THERAPEUTE. 10 lettres. Médecin de l'âme; MAGNANIMITE. 11 lettres. Grandeur d'âme ; MELANCOLIQUE. 12 lettres.
D’abord encadrées par le psychiatre Ian Stevenson, elles sont aujourd’hui coordonnées par le pédopsychiatre et chercheur, Jim Tucker, qui est à la tête du service de parapsychologie de l’Université de Virginie. Si question de la réincarnation, et plus particulièrement de ces cas d’enfants aux souvenirs dérangeants peut prêter à sourire, elle est une expérience des plus angoissantes pour celles et ceux qui s'y retrouvent Face à l'inexplicable, même les esprits les plus cartésiens en viennent en douter comme le montre l’épisode 6 de la série-documentaire Survivre à la Mort, réalisée par Ricki Stern et diffusée en janvier 2021 sur Netflix. Adeptes de la maxime socratique "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien", les experts scientifiques en charge de l'étude du phénomène collectent et recensent aujourd'hui des dizaines de milliers de cas "curieux" à travers le monde, qui présenteraient à chaque fois des similitudes troublantes dans leur manifestation. Parmi ces témoignages, certains ont pu être "vérifiés" avec des éléments tangibles de l'Histoire. La croyance en ce phénomène, elle, ne date pas d'hier. La réincarnation, une croyance ancestrale La réincarnation est l’une des plus anciennes croyances du monde. On retrouve des traces datant de plus de 5000 ans dans la préhistoire de l’Hindouisme. Même chose dans des vestiges chinois, égyptiens, grecs ou romains. Toutefois, c’est la vision de la réincarnation bouddhiste tibétaine qui est la plus connue du grand public. "Selon le bouddhisme, effectivement, il n'y a pas d'âme et il n'y a pas non plus de "personne" considérées comme des entités distinctes. Il n'y a qu'un flot dynamique d'expérience, instant après instant, que l'on appelle la conscience. Dans le monde de l'inanimé, il est admis que "rien ne se crée, rien de ne perd". Il n'y a que des transformations. La matière ne peut naître ex nihilo. Selon le bouddhisme, il en va de même de la conscience, qui ne peut ni surgir de rien ni passer de l'existence phénoménale au néant. D'où l'idée d'un continuum de conscience qui se poursuit d'état d'être en état d'être.", explicitait ainsi Mathieu Ricard sur son site en 2011. La culture gitxsane repose sur le concept que l’esprit se renouvelle. La personnalité, l’essence, l’esprit de la personne décédée ranime le bébé qui naît De nombreuses cultures ont également intégré cette idée de réincarnation. C’est le cas des Gitxsan, peuple natif de la Colombie Britannique au Canada. “La culture gitxsane repose sur le concept que l’esprit se renouvelle. La personnalité, l’essence, l’esprit de la personne décédée ranime le bébé qui naît”, explique la professeur et psychiatre Antonia Mills, interrogée par Ricki Stern. Des préceptes difficilement intelligibles dans nos sociétés occidentales cartésiennes, où les religions monothéistes réfutent entièrement cette idée, et dans lesquelles la parole des enfants n'est que peu considérée. De fait, ce principe reste cantonné pour beaucoup dans le monde farfelu du paranormal, entre les apparitions d'OVNI et les Poltergeist des maisons hantées. Et la pop culture n'est pas en reste on trouve de nombreux films utilisant cette croyance comme fil conducteur d'un scénario plus ou moins bien ficelé Dead Again 1991, Les ombres du passé 2000 ou encore Little Buddha 1993, ndlr. Des similitudes dans les récits Revenons en Virginie. D’après les chercheurs - Ian Stevenson d’abord, puis ses disciples - la plupart des récits d’enfants dits “incarnés” sont semblables les souvenirs apparaissent sous la forme de terreurs nocturnes, parfois violentes, vers l’âge de 2 ou 3 ans et disparaissent vers 6 ou 7 ans, quand l’enfant découvre la conscience morale. C’est ainsi que James Leininger, âgé aujourd’hui de 23 ans, aurait fait l’expérience de la réincarnation. Le cas de cet Américain, habitant dans le sud de la Louisiane, a fait la Une de la presse outre-Atlantique au début des années 2000. Et pour cause James aurait été dans une vie antérieure, un pilote de chasse dans l’armée, mort au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s'être inquiétés de l'intensité de ses cauchemars et étonnés de sa passion incommensurable pour les avions, ses parents ont noté les détails du récit du petit garçon, qui étaient extrêmement nombreux et précis. Le père Bruce, plutôt réfractaire à cette idée au départ, a fini par enquêter et retrouver l'identité de l'homme en question. Le petit garçon d'alors 6 ans a ainsi rencontré la soeur dudit soldat et un de ses compagnons de l’armée, pour confronter son récit et "valider" en quelque sorte son histoire. Évidemment, de nombreuses personnes à l'époque s'étaient inscrites en faux on a alors envisagé que les parents du petit James manipulaient leur fils pour faire sensation, que l'enfant cherchait de l'attention ou même que tout cela n'était qu'une coïncidence… Mais selon la pédopsychothérapeute Carol Bowman, connue pour avoir étudié des cas similaires, James Leininger semble bien avoir eu des souvenirs d’une vie passée pendant sa petite enfance. Toujours selon elle, une autre similitude semble par ailleurs émerger des différents récits d'enfants le phénomène concernerait surtout des morts “violentes” qui “imprègnent l’âme d’un traumatisme”. Et les manifestations, notamment les cauchemars, pourraient s'atténuer si l'enfant permet à cette "âme" de faire son deuil. Autre fait remarquable explicité cette fois sur le site de l'Université de Virginie les tâches de naissance. "Certains enfants ont des taches de naissance et des anomalies congénitales qui correspondent à des blessures ou d'autres marques sur la personne décédée dont l'enfant se souvient de la vie. Dans de nombreux cas, des rapports post-mortem ont confirmé ces correspondances." Protocoles et prise en charge Reste qu'à l'heure actuelle, les protocoles manquent, notamment parce que l'objet d'étude reste controversé. Seule l'équipe de chercheurs de l'Université de Virginie semble avoir mis en place des outils pour repérer, collecter et vérifier ces récits d'enfants, et leurs recherches se concentrent plus précisément en Amérique du Nord, bien que des cas ont été observés un peu partout dans le monde. Jim Tucker a ainsi publié en ligne des guides à destination des parents. Parmi les éléments qui sont censés les alerter, on trouve une liste de phrases "communes" à ces enfants, évoquant le souvenir d'une vie antérieure, telles que "Tu n'es pas ma mère/mon père" à "J'avais l'habitude de..." en passant par "Je suis mort en...". La liste est disponible sur le site officiel de l'université. Ces déclarations sont généralement faites par des enfants dont le développement semble par ailleurs être exactement comme celui de leurs pairs L'expert précise sur une autre page que de nombreux parents désarmés cherchent des solutions pour accompagner leurs enfants et rappelle que les conseils trouvés sur Internet, même émanants de sa propre équipe, ne remplacent pas une prise en charge psychothérapeutique adaptée. Il insiste également sur le fait ces discours d'enfants ne révèlent aucunement un trouble mental. "Nous avons discuté avec de nombreuses familles dans lesquelles un enfant prétend se souvenir d'un autre groupe de parents, d'un autre foyer ou d'un décès antérieur, et les enfants présentent rarement des problèmes de santé mentale. Ces déclarations sont généralement faites par des enfants dont le développement semble par ailleurs être exactement comme celui de leurs pairs", écrit-il. Il ajoute plus loin que l'hypnose régressive est fortement déconseillée dans ces cas, car il faut se concentrer "sur la vie de maintenant". L'équipe de chercheurs invitent par ailleurs les familles qui se sentiraient concernées à leur écrire afin que le récit de leur enfant soit collecté dans un premier temps et analysé par une personne agréée. Le doute est-il permis? Malgré ces données, quel crédit accorder à ces histoires ? Les recherches de l'équipe de parapsychologues américains vont-elles un jour aboutir à une découverte qui pourraient changer notre regard sur le monde ? Le doute est-il vraiment permis au regard du savoir scientifique actuel ? Que ce soit dans le documentaire Netflix ou dans la littérature spécialisée, on note qu'aucun expert ne s’est avancé pour officialiser le phénomène, pas même Ian Stevenson, véritable pionnier dans le domaine. “Je préfère dire que mon travail suggère l’existence des vies antérieures plutôt qu’il ne le prouve”, a-t-il ainsi déclaré. Suggérer l’idée, instiller le doute. Comme l’équipe de chercheurs américains et leurs homologues à travers le monde qui recensent les cas curieux, mon but, à travers cet article, n’est pas d’apporter des réponses, mais seulement de poser des questions. Qui sait, dans une vie antérieure, j’étais peut-être un philosophe de la Grèce Antique. J’ai toujours aimé les sandales.
Peuimporte les circonstances, peu importe le trajet que vous avez emprunté pour en arriver là où vous êtes en ce moment présent. Les choix, les résultats, les chemins que vous avez pu prendre et ne pas prendre. Votre âme veut que vous sachiez que tout arrive pour une raison, et rien ne se passe par hasard. Ayez confiance, tout va bien
489 864 lectures A l'aube des temps, lorsque l'homme se risquait à aller sur l'immensité de la mer, les dangers étaient tels qu'il se bardait de toutes les protections possibles et inimaginables. Les hommes de la mer étaient réputés pour être les plus superstitieux qui puisse exister. Au fil du temps, des périples et de ses aventures, il en est venu à en interdire à bord ou à la prononciation lapin, curé, corde, église, noyade, prêtre, presbytère, lièvre, moine, loup, ficelle, chapelle, pourceau, volet, couturière, etc. Les superstitions décritent ci-dessous datent depuis la nuit des temps jusqu'au début du XXè siècle. Les ANIMAUX l'ALBATROS Le marin montre peu de sympathie envers l'albatros. Il est réputé annoncer le mauvais temps et les tempêtes lorsqu'il se pose sur l'eau. l'ÂNE Il était de bon augure pour les malouins les gens habitant la ville corsaire de Saint-Malo de voir un âne avant de prendre la mer, car l'animal était réputé bête, borné, mais courageux. le BOUC Accrocher la peau d'un bouc en haut du grand mât d'un bateau lui permettra de faire un voyage sans encombre. La peau du bouc possède des vertus protectrices. le CHAT Le chat est très utile sur un bateau puisqu'il est utilisé pour éliminer les rats. Sa réputation est toutefois ambiguë car on ne le voit pas toujours d'un bon oeil à bord malgré ses bons services. Un chat noir est fort malvenu, sauf chez les anglais qui pensent au contraire qu'il est bienvenu à bord et préviens des coups de tabac en ondulant sa queue. Mais il arrive qu'on ne veuille pas de lui à bord, et son nom est interdit d'être prononcé. Toutefois, s'il vient de son propre chef, il est admis, car le jeter hors du navire entraînerai fortes tempêtes et malheurs. Il n'est pas bon de l'entendre miauler, il vaut mieux qu'il reste silencieux. En bretagne, apercevoir un chat avant le départ en mer est un événement susceptible d'annuler le voyage. En amérique, le chat possède la réputation d'annoncer les tempêtes quand il se frotte la face, ce qui n'est pas loin d'être une vérité car le chat est très sensible aux changements climatiques. le CHIEN Le chien n'est pas très favorable aux pêcheurs Bretons ; les Ecossais évitent même de prononcer son nom. le CORBEAU Si un corbeau proche du bord de mer croasse pendant la nuit ou au petit matin, c'est le présage d'une tempête. le CORMORAN Le pêcheur n'aime pas le cormoran, car en voir un signifie que la pêche sera maigre, surtout si une mouette suit. Les cris du cormoran annoncent une prochaine dégradation de la météo. le GOELAND Le goéland représente l'âme d'un mort. Il abrite l'âme d'un noyé dont on n'a jamais retrouvé le corps. Il ne faut donc pas toucher au goéland pour ne pas léser le pauvre mort. le LAPIN Le lapin est l'animal le plus détesté des hommes de la mer. Cela paraît étonnant pour une si gentille bête. Mais le lapin adore le chanvre et le grignote. Tout ce qui est cordage sur un navire est fait en chanvre, donc le navire est à la merci du lapin ! Le lapin ronge l'étoupe qui empêche les infiltrations d'eau. Les marins nomment ce mammifère la bête aux grandes oreilles » pour ne pas prononcer son nom. le LIEVRE Pour les même raisons que le lapin, le lièvre porte aussi malheur. la MOUETTE La mouette, tout comme le goéland, porte l'âme d'un marin mort en mer. le PERROQUET Beaucoup de pirates et corsaires portaient des perroquets sur leur épaule. Le perroquet est vraiment utile ! Il a le don de la parole, de reproduire la musique et les chansons, il peut prédire les changements météorologiques. S'il se lisse les plumes, c'est signe d'orage ; s'il parle sans cesse ou s'agite pendant la nuit, c'est signe d'un temps incertain. Tuer un perroquet porte malheur. les RATS Les rats sur un navire véhiculent des parasites et maladies, ils dévorent tout, c'est un fléau. En revanche, un bateau privé de rat est dans une mauvaise passe, car les rats l'auront quitté préssentant quelque malheur ; un don que seuls ont les rats. Les BATEAUX la COQUE Lors de la construction d'un bateau, dès que la coque est terminée, il est d'usage en Bretagne de l'asperger d'eau de mer en abondance pour l'habituer au futur milieu qui sera le sien. Ces gestes sont accompagnés de prières et de voeux. la CORDE Sur un bateau, le mot corde » ou ficelle » est totalement prohibé. Les marins peuvent en revanche utiliser des mots similaires tels que bout », manoeuvre », filin », cordage » qui est un dérivé de corde, mais autorisé. Cette interdiction du mot corde » viendrait du temps ou les mutins étaient pendus hauts et courts. la FICELLE Comme la corde », la ficelle par extension, fait partie du vocabulaire interdit à bord d'un bateau. la FIGURE DE PROUE Les figures de proue de bois sculpté et peints qui ornent l'avant des grands vaisseaux sont une puissante protection symbolique. Il s'agissait rarement de divinités masculines telles que Triton ou Poséidon, ou encore des animaux, mais souvent des femmes ou des sirènes. Ces formes féminines étaient un hommage aux dieux de la mer. Peut être aussi qu'étant femmes et portant malheur, elles étaient utilisées en proue pour effrayer les mauvais esprits de la mer. LE HOLLANDAIS VOLANT Le Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis... le XVIIè siècle. Il est condamné à errer en mer éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un port pour que son équipage puissent se reposer et refaire des vivres. Il fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saoûler encore et encore. La tempête était encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et l'équipage terrorisé décida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les terribles paroles Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin des temps !» La légende raconte qu'un fantôme apparut alors. Le capitaine voulut l'abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le capitaine répondit Amen !». Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant. Légende ou pas ? Des rapports font état d'un navire qui apparaît mystérieusement dans les tempêtes. En 1835, un capitaine britannique fit état d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement. Le 11 juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le témoin d'une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu'il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit... Le lendemain, un des marins de quart cette nuit là , tombait d'un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l'amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La Bacchante relate les faits Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d'un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l'apparition. La nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange lumière rouge ». En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à celle d'un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaît aussi mystérieusement. Durant la bataille de l'Atlantique, un équipage de U-Boot l'aurait entre-aperçu... La BOISSON le CHAMPAGNE Il y a fort longtemps, tout bateau devant affronter l'océan était consacré à un sacrifice du sang d'une victime étalée sur la proue afin de s'attirer les bonnes grâces des divinités. Plus tard, on passa plutôt à la libation* de vin, ce qui était moins cruel. La tradition était de baptiser un bateau avant son départ en mer sinon il devrait essuyer des tempêtes, se confronter à des monstres marins, avaries, etc. Et enfin, jusqu'à aujourd'hui, on utilise le champagne. La méthode utilisée est de lancer vigoureusement une bouteille de champagne contre la coque. Si la bouteille ne casse pas du premier coup, c'est un très mauvais présage pour le bateau. Depuis quelques temps donc, la bouteille est légèrement sciée de manière à ce qu'elle casse plus facilement. Plus le bruit de l'explosion de la bouteille est violent, meilleur c'est ! Les démons s'éloignent à coup sûr. *libation rituel religieux consistant en la présentation d'une boisson en offrande à un dieu. Les ÉLÉMENTS l'ARC-EN-CIEL Le marin considère l'arc-en-ciel comme un chemin entre le monde des vivants et le monde des morts. Il peut créer des tempêtes en aspirant l'eau de la mer par ses deux bouts. L'arc-en-ciel ne doit jamais être montré du doigt sinon le bateau serait victime de tempêtes. Les HOMMES l'AVOCAT L'avocat n'est pas le bienvenu sur un navire, il peut mener les embrouilles dans l'équipage. Sa longue toge noire pouvait aussi faire penser au curé ou à la femme. l'IDIOT Le pêcheur qui croise un boiteux ou un bigleux préfèrera éviter de prendre la mer. En revanche, s'il croise un idiot, la pêche risque d'être très fructueuse. la FEMME La présence d'une femme à bord porte malheur. Pourquoi ? Les marins vivaient pendant de longs mois dans une intense frustration physique et sentimentale. Une femme circulant au milieu de l'équipage ne pouvait qu'alimenter passions, jalousies, querelles, mais aussi les tentatives de viol. Sachant les marins très supersticieux, il a fallu simplement laisser se répandre une réputation de porte-malheur concernant la femme pour éviter ces désagréments. la MARRAINE La marraine est la femme qui préside au lancement d'un navire. Le choix de la marraine est soigneusement fait. Elle doit être vigoureuse pour être capable de casser la bouteille d'un seul coup, elle ne doit pas être enceinte ni mariée sinon le bateau pourrait sombrer. le MORT Si quelqu'un meurt sur un bateau, c'est un très mauvais présage. Le défunt pourrait très bien considérer le bateau comme son cercueil et le faire couler. La raison la plus logique est le risque d'épidémie lors de la décomposition du cadavre. Quand par exception, on ramène un corps à la terre ferme, il est d'usage de le faire débarquer en premier. Une fois l'enterrement terminé, la mer pourrait se mettre en colère qu'on lui ait volé sa proie, donc, afin de l'apaiser, on lui envois une couronne de fleurs au nom du défunt. le MOUSSE En cas de calme plat, si on fouettait le mousse, le vent revenait. le PRETRE Le prêtre est vêtu de noir couleur néfaste et porte une soutane qui est presque une robe que porte une femme signifiant qu'il est indésirable et interdit sur un bateau. Les marins évitent de prononcer le mot prêtre et par extension, les mots moine, chapelle, église, curé, presbytère, etc. Ces mots sont remplacés par le mot cabestan». Les MATERIAUX le CHARBON Le charbon est un matériau très bénéfique et protecteur. Quand vous en trouver un morceau au bord de la mer, il faut le donner à un marin qui le mettra dans sa poche et qui lui évitera la noyade. Si la femme d'un marin, en attisant le feu, retourne un morceau de charbon, elle retourne également le bateau sur lequel vogue son mari, le conduisant ainsi à la mort. l'EMERAUDE L'émeraude est une pierre précieuse très bénéfique, c'est la pierre de l'espérance, de la jeunesse et de la vitalité. Cette pierre était utile aux marins, bien que rare, mais elle écartait les tempêtes et dangers. l'OR La boucle d'oreille du marin doit être en or, ce qui a des vertus protrectrices que les autres matériaux n'ont pas. L'or guérit la vue et prévient des maladies des yeux. le RUBIS Le rubis met le marin à l'abri de la noyade. LES OBJETS le BOL Les anglais qui ont leur bol de petit déjeûner retourné y voient le présage de leur quille de bateau en l'air. Certains tire-au-flanc ont retournés leur bol discrètement pour prétendre qu'il allaient porter malheur au navire afin de s'épargner un long voyage. les BOTTES Si un marin demande à ce qu'on lui ramène ses bottes et que la personne qui les lui apporte les transporte sur l'épaule, le marin ne partira pas en mer. le BOUCHON Pour faire une bonne pêche, le marin fait une entaille sur un bouchon de son filet et y glisse une pièce de monnaie. les BOUCLES D'OREILLES Les marins portent des boucles d'oreilles depuis fort longtemps. Celles-ci sont sujettes à de nombreux symboles Depuis l'antiquité, porter un anneau d'or à l'oreille préserve de la noyade et des naufrages. Le marin doit obligatoirement se percer l'oreille et ne pas utiliser des boucles à pinces. Le trou dans le lobe procure une bonne vue et éloigne les maux ophtalmiques. Le marin aura une assez bonne vue pour repérer de loin des écueils, navires ennemis, etc. L'anneau d'or à l'oreille est aussi un trésor pour le marin, principalement destiné au curé pour payer ses obsèques si le marin venait à mourir loin de son pays. La boucle d'oreille était le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Enfin, la boucle d'oreille était souvent portée par le marin seulement lorsqu'il avait réussi à franchir le Cap Horn, ce qui correspondait à un vrai trophée pour lui. la BOUGIE Selon des croyances anglaises, si une bougie a une flamme bleutée, c'est le présage de mort en mer. On fera en sorte qu'une bougie ne brûle pas jusqu'au bout pour ainsi préserver la vie d'un marin. la BOUSSOLE Les boussoles s'affolent lorsque les femmes ont leurs règles ; c'est surement l'un des éléments qui fait que la femme est indésirable sur un bateau. les JEUX DE CARTES Les jeux de cartes sont interdits à bord des navires car ils créent des bagares, mais aussi intempéries et malchance. Christophe Colomb a dû jeter à la mer son jeu de cartes durant sa quête sur la Route des Indes car la mer était démontée et les vents en rafales. Les éléments se sont calmés à la suite de son geste. les CHAUSSURES En Angleterre, jeter des vieilles chaussures vers un bateau quittant le port est bon présage. En France, cela empêche le bateau de revenir... la CIGARETTE Quand on allume une cigarette à la flamme d'une bougie, on provoque au même instant la mort en mer d'un marin inconnu, par noyade ou par accident. Cette croyance serait liée au fait que l'ancêtre de la Société Nationale de Sauvetage en Mer SNSM qui était la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons créée en 1873 vendait des allumettes, ainsi allumer une cigarette à la bougie revenait à priver de dons la SHSB. le COUTEAU Tout objet en fer est le bienvenu à bord, et le couteau possède une charge de porte-bonheur. Les anglais plantaient un couteau dans le grand mât. l'ECHELLE Les anglais pensent que passer sous une échelle est signe d'une prochaine pendaison. le FER A CHEVAL Le fer à cheval porte-bonheur, surtout s'il est trouvé par un quelconque hasard. Les marins écossais fixaient sur le grant mât un fer à cheval pour apaiser les tempêtes et éviter la guigne. le POMPON Le béret des marins de la Marine Nationale porte un pompon rouge que tout le monde peut toucher avec l'index gauche, pour acquérir 24 heures de chance, à condition que le marin se s'en aperçoive pas. Si le marin se rend compte qu'une fille a réussi à toucher son pompon, il lui réclame un baiser en gage. Si dans une même journée, on arrive à toucher 3 pompons, cela équivaut à 3 semaines de chance. le SEAU Le seau est très utile à bord, et si on le perds, c'est signe de mauvais présage. Les marins anglais ne s'assieds pas sur un seau renversé, ça porte malheur. Les VEGETAUX / PLANTES / FLEURS l'ALGUE L'algue a des vertues de guérison telles que les brûlures, fièvres, morsures, etc. L'algue Varech ou Goémon rend intelligent et protège de la foudre, voila pourquoi les marins en ornaient les parois de leur bâtiment. l'AIL Depuis l'antiquité, l'ail est utilisé pour éloigner la malchance. Il éloigne les tempêtes et les monstres aquatiques. Il donne du courage, de la force et se débarrasse des vermines. les FLEURS COUPEES Les fleurs sont utilisées à l'élaboration des couronnes funéraires et sont jetées à la mer lors du décès d'un marin. Il est souvent déconseillé d'en amener sur un bateau au risque de provoquer » la disparition du marin lors de son prochain voyage. DIVERS l'ÂME Les marins sont convaincus que le bateau est doté d'une âme. Les anglais ont pour habitude dans leur propre langue de ne pas donner de masculin ni féminin pour des objets inanimés, or, pour les bateaux, ils disent he » ou she », comme d'une personne humaine. l'APPEL DU MARIN N'appelez jamais un marin au moment de son départ, ne jamais l'interrompre sinon un grand malgeur s'abbatra sur lui en mer. Courrez plutôt à sa rencontre pour lui parler ou lui donner un objet face à face. l'ARGENT Tout bateau d'époque a sous son grand-mât une pièce d'or, ce qui a pour but d'éloigner la malchance et les encombres. Il était courant de jeter une pièce d'argent avant tout grand voyage afin de s'attirer les grâces de l'océan. Cette pratique était aussi utilisée en cas de calme plat, ce qui permettait de faire revenir le vent. SOUHAITER BONNE CHANCE Il ne faut jamais souhaiter bonne chance à un marin en train de s'embarquer, cela attirerait la déveine durant toute la traversée. CHANDELEUR Il est de mauvais présage de commencer un voyage le 2 février, jour de la Chandeleur. CHANTS Les marins du Cap-Hornier chantaient à pleine voix au labeur, craignant d'entendre un chant autant redouté que délicieux celui des sirènes qui cherchaient à les attirer dans les entrailles de l'océan. les CHEVEUX Le marin ne doit pas se couper les cheveux à bord d'un navire car cela ferait lever des tempêtes. En revanche, le marin qui se coupe les cheveux pendant une intempérie pourrait avoir une très bonne surprise en revenant à son foyer. CRACHER Cracher, c'est exercer une protection magique contre le mauvais sort. Les pêcheurs crachaient sur leurs filets pour assurer une bonne pêche. le mois de DECEMBRE Il n'est pas recommandé de prendre la mer le 28 décembre, fête des Saints-Innocents. Le 31 décembre, jour de la Saint-Sylvestre, n'est pas propice non plus, les cloches sonnent aux églises des villes englouties et les noyés processionnent à la surface de la mer. le DOIGT Montrer du doigt un bateau qui quitte le port, c'est le condamner à un naufrage certain. JURON On ne jure pas à bord d'un navire, cela porte malheur aux pêcheurs, le poisson fuit. MARDI et VENDREDI Le Mardi et le Vendredi sont des jours détestés par les pêcheurs. Les risques d'intempéries et de naufrages sont grands. De nombreux capitaines préfèrent retarder un départ et partir le dimanche. la NOYADE Il y a fort longtemps, il ne fallait pas secourir les personnes en danger de noyade ou sortir un noyé de l'eau pour l'enterrer. En effet, les esprits de la mer réclamaient leur dû. PINCER UN MARIN La vie d'un marin était tellement aléatoire, que durant des siècles, même ceux qui revenaient au port sains et saufs étaient soupçonnés de n'être plus du monde des vivants. Pour s'asurer donc que le marin était réel et non pas un fantôme, il fallait le pincer. De nos jours, on touche leur pompon rouge, et chez les anglais, on touche leur col. SIFFLER Siffler est totalement interdit à bord d'un bateau car cela fait lever des vents incontrôlables et attire le diable. En revanche, le marin peut siffler à terre. La seule personne qui était tolérée de siffler à bord d'un bateau était le cuistot, car tant qu'il sifflait, il ne pouvait pas manger les provisions du bord. les SIRENES La sirène hante les océans depuis la nuit des temps. Elle est d'une beauté extraordinaire, malgré le bas de son corps qui est en forme de queue. Elle chante magnifiquement bien, elle a une voix en or prenante... et c'est là que l'homme est très sensible. Tellement sensible à ce merveilleux chant qu'il plonge pour la rejoindre et se noie. Ulysse qui navigua depuis de longues années en Méditerrannée fit boucher les oreilles de ses marins par de la cire quand son bateau traversa une zone de sirènes. Ulysse s'est fait auparavant attacher au grand mât. Il est le seul à avoir entendu les chants irrésistibles des sirènes et en soit sorti vivant. les TATOUAGES Le tatouage est une protection puissante que portaient à l'origine les mauvais garçons ou les marins. Les marins se bardaient de tatouages, surtout sur les parties faibles telles que le coeur, et sur le bras, signe de puissance. En angleterre les marins se faisaient tatouer un crucifix sur le dos afin de décourager le contremaître de les frapper trop forts lors de châtiments corporels. La plupart des citations sont tirées du livre Le Petit Dictionnaire des Superstitions de Marins » de Batrice Bottet, aux éditions Mosée.
animisme 1) [nom] Doctrine philosophique qui fait de l’âme le principe de tous les phénomènes vitaux. 2) Perception d’une identité commune à tous les êtres vivants en même temps que d’une différenciation nette entre les différentes formes de manifestation de ce vivant. Prêter des intentions à des choses.
Souvent, nous entendons les athées militants et anti-religieux asséner le postulat voulant que la Religion relève de la croyance – or la foi n’est pas synonyme de croyance puisqu’elle impliquait, – du moins à l’origine, la Connaissance, – et parfois la démonstration logique -, l’Amour et la sincérité -. En Islam par exemple, il y a toute une science, appelée ilm ul-kalâm », – reprise par la suite par des savants juifs et chrétiens, et même déistes de nos jours -, visant à démontrer rationnellement la Réalité divine et Ses Attributs nécessaires. Les théologiens sunnites asharites, maturidites et une partie des atharites orthodoxes ou déviants, les mu’tazilites, les shiites et les philosophes musulmans y auront aussi recours par moment et selon les besoins de l’époque ou du contexte. Par ailleurs, la croyance ne signifie pas que celle-ci serait fausse, mais qu’elle ne serait pas démontrable », – du moins sous certains aspects -. La croyance peut être aussi bien rationnelle qu’irrationnelle, appuyée ou non par des arguments scientifiques, rationnels, spirituels, psychologiques, etc. Mais les athées prosélytes s’excluent du champ de la croyance » comme par enchantement pour présenter l’athéisme comme une sorte de connaissance », alors qu’elle relève de la croyance et de leur subjectivité. En effet, l’athéisme est un acte de croyance, car y’aurait-il une croyance plus absurde que celle-ci, où l’absence de réalité néant/rien aurait pu produire la réalité 1, où le hasard bouche trou expliquerait et engendrerait comme par magie et par miracle » tout ce qui lui fait cruellement défaut, à savoir la vie, l’intelligence, l’information, la conscience, les lois. Où l’absurde non-sens et l’irrationnel se trouverait au fondement de leur croyance qui aimerait se voir coller l’étiquette de la rationalité dont l’athéisme nie en quelque sorte la valeur existentielle » et où ils reprochent aux non-athées d’être irrationnels et dans l’erreur alors que les croyants sont dans le rationnel et que l’athéisme rejette en soi les concepts de rationalité, d’ordre, de cohérence, de logique, de sens et donc de vérité puisque tout serait irrationnel en soi l’univers comme l’intellect alors qu’il y a adéquation entre le réel et l’intelligence humaine, entre l’objet et le sujet. D’ailleurs le fait que ce qui est réel et illusoire soit distingué, démontre l’existence d’une lumière ou d’une opération mentale entre la réalité et l’illusoire, et la différence entre l’objectivité et la subjectivité, où la conscience est au centre » de tout, fondement et manifestation de la Transcendance à l’origine des modalités spatio-temporelles, et nécessaire pour permettre et légitimer toutes les démarches scientifiques et philosophiques. L’athéisme est donc une sorte de croyance magique qui ne dit pas son nom. Quant au hasard bouche-trou, il ne peut en rien expliquer l’existence de l’univers ni de la vie. En effet, à la moindre erreur » ou au moindre échec », l’univers ne serait pas viable, même avec 5 ou 5000000000000 milliards d’années. L’existence des multivers hypothétique sur le plan scientifique, mais parfaitement compatible avec les doctrines religieuses ne change rien à la situation. Le hasard et le temps ne peuvent rien expliquer. Le hasard n’existe pas et ce, même si l’on adopte l’argumentaire athée Je ne crois que ce que je vois, ce n’est pas quantifiable, c’est de la croyance et une illusion de l’esprit », c’est une chimère. Et pour le temps », seul, il ne produit rien, raison pour laquelle la science explique et décrit l’univers par des constantes et des lois physiques autres que le temps », et non pas par le hasard philosophique bouche-trou à qui l’on attribue la Toute-Puissance ou comment voiler l’un des Noms et Attributs du Divin …. Frithjof Schuon écrivait aussi ceci Toutes les erreurs sur le monde et sur Dieu résident dans la négation naturaliste » de la discontinuité 1, donc de la transcendance – alors que c’est sur celle-ci qu’on aurait dû édifier toute la science – soit dans l’incompréhension de la continuité métaphysique et descendante », laquelle n’abolit en rien la discontinuité à partir du relatif. 1 C’est plus ou moins ce préjugé scientiste » – allant de pair avec la falsification et l’appauvrissement de l’imagination spéculative – qui empêche un Teilhard de Chardin de concevoir la discontinuité de force majeure entre la matière et l’âme, ou entre le naturel ou le surnaturel, d’où un évolutionnisme qui – au rebours de la vérité – fait tout commencer par la matière. – Un minus présuppose toujours un plus initial, si bien qu’une apparente évolution n’est que le déroulement tout provisoire d’un résultat préexistant ; l’embryon humain devient homme parce qu’il l’est déjà ; aucune évolution » ne fera surgir un homme d’un embryon animal. De même le cosmos entier ne peut jaillir que d’un état embryonnaire qui en contient virtuellement tout le déploiement possible, et qui ne fait que manifester sur le plan des contingences un prototype infiniment supérieur et transcendant ». Frithjof Schuon, Comprendre l’Islam, éd. Gallimard, 1961, pp. 148-149. Notes 1 Quand bien même l’univers serait éternel », cela n’exclut pas la nécessité du Divin posé et établi comme nécessité rationnelle et comme principe métaphysique, comme l’ont montré par exemple Ibn Rushd au Moyen-âge et Frithjof Schuon à notre époque, notamment dans son ouvrage Soufisme – Voile et quintessence aux éditions Dervy, 2006.
Réponse(1 sur 4) : L'âme est un concept spirituello religieux sans aucun rapport avec LES sciences (parler de LA science me semble complètement inapproprié, car ça n'existe pas). L'âme est une croyance - dont rien ne fonde la réalité.
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Ilest clair que la recherche scientifique actuelle ne va pas du tout dans le sens des anciennes croyances, supportées par les religions traditionnelles, d'une âme immatérielle et immortelle distincte du corps. Ni dans le sens des idées nouvel-âgeuses d'un cerveau inutilisé à 90 % et qui recèlerait des pouvoirs fantastiques encore à découvrir. Ce qui est stupéfiant, nous dit le Dr
Argumentaire du séminaire Qu’appelle-t-on croyance ? Tout le monde croit-il – tout le monde, c’est-à -dire tous les individus de tous les groupes humains ayant peuplé ou peuplant actuellement la surface de la terre ? Ce qu’on identifie ici ou là comme des croyances » relève-t-il d’un genre commun ou au contraire de types de pratiques et/ou d’idées divers ? Au moins deux options sont en présence, qui motivent la tenue même de ce séminaire. Soit on estime qu’il y a partout de la croyance et qu’il y en a toujours eu ; alors la croyance apparaît comme un invariant transhistorique, une faculté, voire la reine des facultés, au sens où l’on entendait et employait le mot faculté » jusqu’au début du XXe siècle dans les manuels occidentaux de psychologie. Soit, au contraire, la variabilité s’impose, laquelle va jusqu’à l’incommensurabilité. Défendre une telle hypothèse, ce n’est pas seulement dire que tous les individus et tous les collectifs ne croient pas aux mêmes choses » les dieux ne sont pas partout les mêmes, mais que la manière de se rapporter aux choses en question peut varier du tout au tout, en des proportions ou selon des modes d’une telle diversité qu’on peine à identifier un seul et même fait social » ou psychologique » ou culturel » et qu’on hésite finalement à parler de la » croyance. Dans ce cas, on dira que la croyance est une fonction psychologique » au sens défini par Ignace Meyerson dans sa psychologie historique, objective, comparée ». Il nous est toujours loisible de prendre le mot croyance » pour fil directeur d’une enquête historique et anthropologique, mais on le fera en étant conscient, comme l’était Meyerson, que sa pertinence pour toutes les époques ou pour tous les continents n’en est pas assurée a priori. Il peut fort bien apparaître que la notion est inadéquate pour rendre raison de tous les genres d’existence et de tous les modes de pensée, qu’elle vaut à la rigueur pour nous aujourd’hui, modernes occidentaux, mais qu’elle ne nous est d’aucun secours pour décrire ce que vivent, éprouvent ou pensent d’autres que nous. La question demeure cependant ouverte de savoir si, donnés comme incommensurables, les genres d’existence et les façons de penser peuvent devenir la matière ou l’objet d’un comparatisme expérimental » au sens de Marcel Detienne un comparatisme qui ne renonce pas à construire, à inventer, les termes même qui rendront sensé le rapprochement. Première hypothèse la croyance, invariant transhistorique Devons-nous juger, pour commencer, que la croyance comme acte d’assentiment tenir pour vrai soit un invariant anthropologique ? C’est probable, mais il est discutable que cette définition recouvre l’intégralité du sens de la notion de croyance. Pour faire entendre sur quoi porteront nos débats, repartons de situations concrètes, quitte à ce que celles-ci soient d’abord de simples expériences de pensée. Supposons que je sois un Arumbaya. Je vis dans un certain milieu en compagnie d’autres individus. Ce milieu comprend des réalités auxquelles je tiens et aussi, d’abord, que je tiens pour assurées. Par exemple, il est évident pour moi que, si je tombe nez à nez avec un jaguar, il ne fera de moi qu’une bouchée. Mais il se pourrait également que, tout en le craignant, je croie que le jaguar en question est doué d’une âme », qu’il est un vivant auquel je peux attribuer des intentions, voire une vie intérieure aussi riche que la mienne. L’anthropologie française – de Lucien Lévy-Bruhl à Philippe Descola – dira que l’Arumbaya est animiste. Pouvons-nous vivre sans de telles adhésions » ? Le problème est que, dans le cas du jaguar comme dans celui des dieux, on impute des existences aussi embarrassantes que des âmes ». Mais la question est plus large, elle ne concerne pas que cet objet » surdéterminé qu’est l’âme. Si un Indien a recours à certaines plantes dans le cadre de la médecine ayurvédique, n’est-ce pas qu’il croit aux vertus » de ces plantes comme à des qualités essentielles cachées ? De deux choses l’une alors. Soit on estime que de telles adhésions se retrouvent nécessairement dans toutes les cultures et toutes les sociétés. La croyance apparaît alors comme un invariant anthropologique ». Soit, au contraire, on juge qu’il existe des sociétés où de tels attachements n’apparaissent pas – et dans ce cas, on fera de la croyance une fonction psychologique » au sens de Meyerson, une caractéristique mentale susceptible de varier, non pas seulement dans ses objets ou dans ses prises, dans sa matière, mais bien dans sa forme, c’est-à -dire qu’elle est susceptible de ne pas se manifester dans certains groupes humains. Seconde hypothèse la croyance, fonction psychologique Toutefois, le problème est-il bien posé ? Certes, l’Arumbaya sait que le jaguar peut le dévorer comme il sait que, pour planter un poteau, il doit faire un trou. La vie serait impossible sans ces savoir-faire techniques. Ce n’est même pas une croyance sinon dans le sens d’un acte de tenir pour vrai ». À se demander si l’Arumbaya attribue au jaguar une âme et une vie intérieure comparables à la sienne, ne se pose-t-on pas un problème partiellement indécidable et tronqué ? On suppose que la langue, le système conceptuel indigènes, contiennent les concepts d’âme, de croyance, d’intériorité. Mais, précisément, tous ces concepts sont très occidentaux, et souvent, l’anthropologue projette ses propres schèmes sur les peuplades étudiées. On peut certes observer, par exemple, que l’Amérindien, une fois qu’il a tué un jaguar, effectue un rituel dont on suppose qu’il vise à apaiser l’âme de l’animal. Est-on pour autant en mesure d’inférer des croyances personnelles de la pratique du rituel ? Il se peut que l’Arumbaya en question ne croie rien du tout, mais enchaîne mécaniquement une suite d’actes qu’on lui a enseignés quand il était enfant, de même que bien des chrétiens vont machinalement se signer à l’eau bénite ou communier sans savoir quelles croyances impliquent ces rites. De la même façon encore, un praticien adepte de la médecine par les plantes sait par induction, par tradition que telle plante soigne telle maladie. On a affaire là à une croyance-assentiment. Admettons maintenant que ce médecin pratique un certain rituel incantations, etc. au moment où il cueille la plante, prépare la décoction et l’administre. Que croit-il ? Que les formules rendent la plante efficace ? Que l’appel aux ancêtres est le véritable vecteur de la guérison ? Il est difficile de le dire. Il se pourrait bien que l’on ait ici affaire à un autre type de croyance, où la croyance n’est rien d’autre que le faire quand croire c’est faire, dit John Scheid à propos du rituel romain. Les chrétiens croient à une force supérieure etc. Certes, et précisément, dans le cas du christianisme moderne il est difficile de nier la présence de la croyance individuelle et intériorisée. Mais, en l’occurrence, les actes rituels mécaniques sont parfois déconnectés de cette croyance générale, et probablement déconnectés aussi de la croyance particulière qui devrait être en amont la transsubstantiation, etc.. Ainsi avons-nous une idée de ce que peut être un acte rituel sans croyance en amont, de sorte que l’on peut structurellement distinguer l’un et l’autre. Toute la théorie occidentale de la croyance est fondée sur l’idée que des croyances contradictoires ne peuvent coexister simultanément chez une même personne alors que de nombreuses situations attestent de tels cas comme les situations de syncrétisme religieux, par exemple le cadre afro-brésilien étudié par Roger Bastide. Il semble donc nécessaire de reconsidérer ce qu’est une croyance. On est ainsi conduit à définir la croyance au sens meyersonien d’une fonction psychologique ». L’enjeu du séminaire est donc de clarifier les usages de la notion de croyance dans les sciences humaines afin d’en évaluer la pertinence et la fécondité heuristique. Sans nécessairement reprendre à leur compte la dichotomie énoncée ici, sans être tenus non plus de s’y inscrire ou de la critiquer, les intervenants sont invités à expliquer comment leurs propres objets d’étude, anthropologique et/ou historique, les amènent à réfléchir sur la notion de croyance pour la rejeter, la modifier, la contextualiser, etc. Même si l’enjeu général est éventuellement, à terme, de produire une anthropologie historique de la croyance, le séminaire se veut ouvert à toutes les démarches méthodologiques, à toutes les options scientifiques. Frédéric Fruteau de Laclos et Christophe Grellard
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Métaphysique Dieu, être, néant, infini, cause première... Retrouvez les principaux auteurs et ouvrages concernant ce domaine de la philosophie, ainsi que les principales problématiques rencontrées. Autres thèmes Liste des thématiques Définition La métaphysique est l'une des branches traditionnelles de la philosophie. On peut définir la métaphysique comme cette discipline prenant pour objet ce qui échappe à toute expérience possible, ce qui dépasse la réalité sensible, physique Dieu, l'âme, la mort, existe-t-il ?, ou le temps est-il infini ? sont deux questions métaphysiques, par exemple. Bibliographie pour commencer Voici les principaux ouvrages à lire si vous commencez à vous intéresser à ce domaine de la philosophie La Métaphysique AristoteDans la Métaphysique, Aristote définit la philosophie première, et la science de l'être en tant qu'être. Il démontre la nécessité de l'existence d'un premier moteur. Voir le résumé Les Méditations métaphysiques DescartesDescartes cherche ici une vérité certaine. Cela l'amène à proposer un doute radical, justifié par l'hypothèse du malin génie. Quelque chose peut-il résister à ce doute ? Voir le résumé Discours de métaphysique LeibnizC'est ici que Leibniz expose la célèbre thèse qui suscitera en retour l'ironie de Voltaire, selon laquelle Dieu a créé le meilleur des mondes possibles. La Critique de la Raison pure KantPremier volet du projet critique kantien, cet ouvrage montre pourquoi la métaphysique ne peut constituer une vraie connaissance. Voir le résumé > Plus d'auteurs télécharger la bibliographie Pour aller plus loin Initiation à la métaphysique Bruno BérardA partir de l'analyse de trois songes, l'auteur propose ici une initiation à la métaphysique, d'une grande érudition, qui en retrouve toute la richesse. En savoir + Qu'est-ce que la métaphysique ? Alain CambierCet ouvrage synthétique s'attache à éclaircir différentes problématiques quel est l'objet de cette discipline ? Quels sont ses rapports avec les sciences ? etc. La métaphysique Elie DuringVoici une sélection de textes des plus grands auteurs sur le sujet Thomas d'Aquin, Hegel, Schopenhauer, Peirce, Bergson... reflétant ainsi une grande diversité de points de vue. > Plus d'auteurs télécharger la bibliographie Vidéos recommandées Interviews, conférences, émissions de radio... voici 10 vidéos qui vous aideront à mieux comprendre la métaphysique. Pour choisir votre vidéo dans la liste, cliquez ci-dessous sur "1/10" Les principales problématiques L'Etre Qu'est-ce que l'Etre ? > Comment définir l'Etre ? Est-ce une notion plurivoque, ayant plusieurs sens Aristote ? Le néant Le non-être existe-t-il ? > S'agit-il d'une évidence, ou d'une absurde contradiction dans les termes Parménide ? La cause première Quel est le principe de toute chose ? > Si l'on remonte la chaîne des causes et des effets, parvient-on à une première cause, un premier moteur Aristote ? Ou s'agit-il d'une remontée à l'infini ? La réalité Existe-t-il une autre réalité suprasensible, distincte de ce monde-ci ? > Le monde sensible, celui que nous voyons, est-il le seul monde, ou faut-il imaginer une autre réalité, différente de celui-ci Platon ? Dieu Dieu existe-t-il ? > Peut-on démontrer que Dieu existe Descartes ? Ou son existence ne peut-elle être l'objet que d'une croyance la foi Kant ? L'âme L'homme a-t-il une âme ? > A-t-on besoin d'imaginer en l'homme autre chose que des éléments corporels, matériels ex le cerveau, pour expliquer la pensée ? Ou faut-il imaginer qu'il ait en plus une âme ? Si oui, quelle est-elle ? Une harmonie Platon?
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